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Un crochet par Sydney
Après les six semaines passées en famille, Fred et moi repartons seuls vers de nouveaux horizons : l’île-continent d’Australie. Sydney s’affirme comme une mégalopole bien plus charmante et agréable que ce que nous imaginions. L’omniprésence de la mer amplifie l’espace et crée une ville aérée dont la baie, bien que longue de quinze kilomètres, offre deux-cent cinquante kilomètres de côte ! Nous flânons avec plaisir dans ses parcs, quais ou rues, dans une ambiance mariant habilement l’effervescence d’une ville active et l’atmosphère décontractée d’une cité de bord de mer aux températures douces.
L’opéra
Toutefois, la griffe de Sydney réside sans conteste dans son opéra qui, malgré sa silhouette célèbre dans le monde entier, eut une histoire tumultueuse peu connue. Dans notre ignorance, nous imaginions que ce bâtiment datait des dernières décennies du XXe siècle alors que le projet a été déposé par son architecte en 1955. A cette époque, largement dépassée par le dynamisme de Melbourne, Sydney souhaite se doter d’une salle de concerts et spectacles d’envergure et lance un appel d’offre. Le jury étudie deux cent trente-trois dossiers mais ne parvient pas à désigner de vainqueur ; il fait donc appel au célèbre architecte et designer américain d’origine finlandaise Eero Saarinen – notamment connu pour sa chaise Tulipe – pour l’aider à départager les candidats. Celui-ci désapprouve leurs premiers choix et sélectionne parmi ceux mis au rebut le projet de Jørn Utzon, bien plus novateur et enthousiasmant. Cet architecte danois alors inconnu a conçu ses plans en s’inspirant de châteaux de son pays natal élevés sur des promontoires cerclés par la mer, mettant noblement en valeur la péninsule de Bennelong Point. Tous ses croquis furent dessinés sans qu’il se déplace en Australie.
Dès la genèse du chantier, la conception du toit se heurte à de grandes difficultés, les esquisses initiales se révélant irréalisables en pratique. Alors que l’aide par ordinateur n’en est qu’à ses balbutiements, la tâche est loin d’être aisée et c’est finalement Utzon qui entrevoit la solution en découpant chaque versant du toit dans une sphère de soixante-quinze mètres de diamètre. La construction est amorcée en 1959 mais le gouvernement élu en 1965 – hostile au projet et pitoyablement dépourvu d’intérêt pour les arts – coupe les financements, incitant Utzon à démissionner alors que tout l’intérieur de l’édifice reste à concevoir. L’architecte jurera de ne jamais remettre les pieds en Australie – parole qu’il tiendra toute sa vie – et les Australiens achèveront eux-mêmes le bâtiment en s’inspirant partiellement de ses maquettes. Plusieurs architectes renommés avaient alors refusé de reprendre le flambeau considérant que seul Utzon avait la légitimité d’achever sa création. Selon une critique d’architecture australienne, le combat du ministre des travaux publics contre Utzon représente « le triomphe de la médiocrité du cru sur le génie étranger ».
Cependant à la fin des années 1990, l’opéra de Sydney – ayant inévitablement intérêt à obtenir l’accord de l’architecte pour apporter des modifications ultérieures à l’édifice et souhaitant par ailleurs gommer le souvenir de la gestion effroyable du projet par le gouvernement local des années 1960 – amorce une réconciliation avec Utzon. Il a ainsi participé depuis les antipodes à l’élaboration de plusieurs transformations, secondé par son fils qui a repris le flambeau à son décès en 2008.
Lors de la conception de ce bâtiment exceptionnel, de nombreux matériaux employés sont de confection unique et importés. Les tuiles qui revêtent les toits, fabriquées par une entreprise suédoise et conçues pour s’auto-nettoyer avec la pluie, se dénombrent à plus d’un million tandis que les plus de six mille mètres carrés de verre couleur topaze ont été spécifiquement produits en France pour l’opéra. La salle principale Concert Hall abrite par ailleurs le plus grand orgue mécanique au monde, possédant dix mille cent cinquante-quatre tuyaux.
En reconnaissance de son œuvre globale et en particulier de cette admirable création avant-gardiste, Utzon reçut le prix Pritzker – prix d’architecture le plus prestigieux – en 2003 et son opéra a été consacré Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 2007.
Quarante-quatre ans après son inauguration et soixante-deux ans après son inspiration, l’Opéra parait toujours aussi fascinant et contemporain.
Melbourne & Yarra Valley
Bien qu’élue ville la plus agréable au monde et universellement vantée, Melbourne nous plait curieusement moins que Sydney. Nous craignons d’avoir manqué les quartiers les plus sympathiques, mais peut-être l’effacement de la mer en centre-ville lui a-t-il ôté quelque charme à notre goût ? De plus, bien que certains la considèrent comme la capitale mondiale du graffiti, les fresques nous semblent limitées et relativement quelconques comparées à celles de Valparaiso. Au moins pouvons-nous voir la ruelle AC/DC pour nous mettre dans l’ambiance australienne – même si presque tous les membres du groupe sont d’origine écossaise et vivent vers Sydney !
Notre chemin nous mène ensuite vers la Yarra Valley, région verte et vallonnée campée au nord-est de Melbourne et connue pour sa production de vin, en particulier de pinot noir. Nous nous assurons d’abord de ne pas rentrer complètement bredouilles en photos en visitant le sanctuaire de Healsville. Dans cette réserve animalière cohabitent de nombreux animaux emblématiques d’Australie : koalas, kangourous, wallabies, wombats, diables de Tasmanie, dingos, échidnés, ornithorynques… Bien que la plupart de ces animaux paraissent tout-à-fait inoffensifs, la lecture préalable des Aventures du bush de Kenneth Cook nous rend très méfiants vis-à-vis d’eux ! Si vous souhaitez regarder de travers chaque animal que vous rencontrerez là-bas (et beaucoup rire également), je vous conseille fortement cette lecture. Au moins, cette virée nous apaise car nous sommes désormais certains de ne pas quitter le pays sans avoir vu un koala ou un kangourou.
Au petit déjeuner dans le jardin de notre B&B, quatre cacatoès à crête jaune nous épient depuis la palissade voisine. Ils observent leur entourage hautainement et paraissent bien familiers avec l’environnement humain, ce qui sera confirmé par d’ultérieurs spécimens se prenant pour des pigeons à guetter les miettes près des cafés.
A quelques kilomètres de la ville le vignoble TarraWarra associé à une galerie d’art renommée présente une union séduisante. Cependant, tandis que la galerie expose des œuvres de qualité au cœur d’une nature harmonieuse et apaisante, les vins que nous dégustons se révèlent fort décevants.
La Great Ocean Road
Nous filons alors vers l’ouest afin de sillonner la Great Ocean Road, parfois considérée comme la plus belle route d’Australie. Geelong, où un très intéressant musée de la laine est implanté, marque son commencement.
Dès leur installation en Australie, les britanniques ont importé des moutons pour en pratiquer l’élevage. Comme en Nouvelle-Zélande, les moutons mérinos (race originaire d’Espagne) sont particulièrement renommés pour la qualité de leur laine. L’exposition de toutes les machines nécessaires à l’élaboration de la laine montre un processus long et complexe. Depuis la matière brute jusqu’au produit final, la laine doit subir la tonte, le lavage, le cardage (démêlage), le défeutrage (régularisation des fibres), le peignage, la filature, la teinture et enfin le tissage ou tricot. Chacune de ces étapes nécessite une machinerie importante ; puis selon l’aspect souhaité, les tissus et tricots peuvent être soumis à leur tour à d’autres traitements.
A une centaine de kilomètres au sud de Geelong demeure Torquay, berceau et Mecque du surf australien. Le long de l’harmonieuse plage de sable jaune, d’amples vagues se déroulent régulièrement. Les zones accessibles aux surfeurs sont bien compartimentées en fonction de leur niveau ; qu’un débutant ne s’avise pas de tester ses compétences chez les meilleurs ! Parmi les plus expérimentés, nous apercevons quelques surfeurs effectuer des glisses prodigieuses ; la compétition mondiale Rip Curl a lieu sur la plage voisine dans deux semaines, mais nous serons déjà loin.
Le long de la route côtière, plages et falaises se succèdent sans cesse assaillies par une houle déchaînée. Le phare de Cape Otway – deuxième édifié en Australie et plus ancien encore dressé – fut construit en 1848. Il trône aux confins du parc national Great Otway, parcouru de nombreux sentiers de randonnée bordant la mer ou explorant l’arrière-pays. Dès nos premiers pas sur le sentier de Blanket Bay, nous entrevoyons deux perruches de Pennant, superbes perroquets vermeils et violets, qui s’évaporent à notre approche. En pénétrant plus profondément dans la forêt d’eucalyptus les yeux rivés vers les cimes, nous repérons nos deux premiers koalas « sauvages ». Vraisemblablement réveillés par nos jacasseries, ils nous scrutent intensément mais se lassent bientôt du spectacle et se rendorment. Affublés d’une épaisse fourrure, ces nounours cendrés paraissent bien croquignolets. Malheureusement, leur piètre système immunitaire les expose à de répugnants marasmes : ils sont fréquemment truffés de parasites repoussants ou d’infections tels que des mites et la chlamydia. Par ailleurs leur alimentation très peu énergétique principalement composée de feuilles d’eucalyptus a contraint leur métabolisme à fonctionner au ralenti afin de recueillir le maximum d’énergie de leur nourriture. Les koalas peuvent ainsi dormir quotidiennement près de dix-neuf heures.
A l’approche du site des Douze Apôtres, le ballet des voitures de touristes s’intensifie. La mer a évidé la falaise, abandonnant plusieurs agrégats rocheux campés au milieu des flots. Des douze excroissances qui ont donné son nom à ce lieu célèbre, seules neuf subsistent. D’autres disparaitront par l’érosion tandis que de nouvelles apparaîtront avec le travail de sape des lames sur la falaise. A la tombée du jour une brume de chaleur se vaporise au-dessus des ondes, engendrant une atmosphère enchanteresse. Le lieu nous semble moins féérique au lever du soleil, jusqu’à ce que la découverte du site par deux poètes français ravive notre joie : « Putain de sa race, ça claque sa mère ! ». C’est dire s’ils sont émerveillés !
Un sentier de grande randonnée côtoie le littoral sur une centaine de kilomètres. Alors qu’un panneau « Attention aux serpents venimeux » marque l’entrée, nous en parcourons une infime fraction, auscultant méticuleusement le sol et les buissons alentour avant d’avancer. La végétation de lande et d’arbustes abrite de nombreux oiseaux, dont de magnifiques perroquets multicolores qui s’enfuient bruyamment dès qu’ils décèlent notre présence. Sur une petite colline à une cinquantaine de mètres de notre observatoire, trois kangourous nous examinent sereinement entre séances de grattage et de broutage. Cette activité de gratte, visiblement primordiale dans leur vie, s’effectue souvent dans des positions plutôt rocambolesques. Le bord de mer est remarquable ; l’eau bleu clair tire légèrement sur la teinte pétrole et la brume des embruns ajoute un air mystérieux à l’escarpement touffu qui descend jusqu’à la plage.
Quelques miles plus loin, la mer a façonné les falaises à l’entour de la gorge de Loch Ard, sculptant des arches, corniches ou petites criques abritées. Cette côte déchiquetée fut le théâtre d’innombrables naufrages de navires transportant des matières premières ou des colons depuis l’Europe. Beaucoup de naufragés périrent en mer, parfois juste au pied de ces rivages abrupts.
A Warrnambool, les habitants ont bâti dans les années 1970 un village miniature typique de cette côte australienne de la fin du XIXe siècle. Bien que le décor évoque Disneyland, les maisons meublées d’antiquités et de véritables appareils d’époque permettent une immersion intéressante dans cette période. Les instructions aux instituteurs m’ont particulièrement plu !
A proximité, Port Fairy a conservé un charme désuet avec ses maisons coloniales et abrite une vaste colonie de puffins à bec grêle. L’îlot protégé en marge du village est également habité par de nombreux wallabies.
En prolongeant notre périple vers le nord, nous atteignons la grotte de la princesse Margaret (nommée ainsi en l’honneur de la sœur d’Elizabeth II) recommandée par notre hôtesse de B&B. La grotte nous éblouit, ornée de kyrielles de stalactites et stalagmites et de « gâteaux de mariage » (dixit les Australiens), semblables à d’immenses pièces montées de calcaire. Cet environnement « vivant » continue d’évoluer à son rythme patient à raison d’un centimètre cube par siècle.
La Limestone Coast
Parvenus dans l’état d’Australie du Sud, nous sommes surpris de dénicher au milieu des vastes plaines deux gros cratères aux parois semblables à d’imposantes collines perdues dans la platitude du paysage. Le Blue Lake, d’une intense couleur bleue, sert de réservoir d’eau à la région. Tandis qu’il apparait bleu cobalt en hiver, il se teinte de gris dès le mois d’avril : en atteignant les vingt degrés Celsius, la surface du lac est métamorphosée par la précipitation du carbonate de calcium présent dans le bassin.
Plus au nord le long de la Southern Ports Highway, la côte de Beachport et Robe se montre fort charmante, malgré les vestiges de la prison rappelant les origines de la colonie. Dès ses débuts, l’établissement des Britanniques en Australie s’avéra ardu car les premiers repérages, notamment de Cook, avaient jugé le climat et les terres avec trop d’optimisme. Etre envoyé là-bas – en homme libre ou détenu – n’avait alors rien d’enviable. L’empire britannique y déporta donc pendant des décennies ses sujets miséreux pour des méfaits souvent insignifiants. Il fallut attendre que la découverte de filons d’or et la ruée qui s’en suivit battent leur plein pour que la destination devienne populaire et que le royaume se résigne par conséquent à ne plus y exiler ses citoyens. A la fin de leur peine, le retour des déportés vers la mère patrie était bien entendu à leur charge. Ne pouvant généralement pas financer leur rapatriement, les survivants créèrent avec leurs geôliers les premières colonies du pays.
Nous transitons dans la bourgade perdue de Kingston SE afin de récupérer nos passeports désormais ornés d’un visa chinois délivrés en poste restante. Leur arrivée à temps était jusqu’au matin même bien incertaine voire improbable et les services publics australiens ne nous ont globalement pas impressionnés : alors que nous essayons d’obtenir plus d’informations sur la localisation de notre courrier expédié six jours plus tôt, le réseau téléphonique mobile s’avère inexistant dans le village, et le téléphone fixe grésille tellement qu’il devient difficile d’entendre notre interlocuteur !
Ce crochet par Kingston SE nous permet d’observer avec stupeur l’une des « œuvres » aussi grandioses qu’abominables qui jalonnent les routes australiennes : une langouste géante de dix-sept mètres. Un café et un magasin de souvenir sont postés juste en retrait de son dos, mais les autres horreurs de ce type semblent inclure en leur sein même ces éléments commerciaux (il existe ainsi en version géante une banane, un Ecossais, une crevette, etc.).
En poursuivant la route vers le nord, les paysages varient à nouveau fabuleusement. La chaussée longe des lagunes qui s’étendent parallèles à la mer sur plus d’une centaine de kilomètres, séparées d’elle par d’étroites dunes. La coexistence d’eaux salée et douce crée un habitat favorable à de très nombreuses espèces animales, notamment migratoires. A proximité de la station essence perdue de Salt Creek se succèdent de nombreux salars, teintés de rose par le dépôt d’algues mortes, ainsi que plusieurs sites de nidification de pélicans, dont les hordes sillonnent le ciel.
L’île Kangourou
Située à environ cent cinquante kilomètres au sud-ouest d’Adélaïde – capitale de l’Australie du Sud –, l’île Kangourou est réputée pour sa faune préservée. Néanmoins, l’île ne comptait aucun koala jusqu’à ce que dix-huit spécimens soient introduits dans les années 1920. On estime qu’en 2001, grâce à l’absence de prédateurs, environ vingt-sept mille d’entre eux vivaient sur ce bout de terre de quatre mille quatre cents kilomètres carrés (la moitié de la Corse). Afin de sauvegarder les forêts d’eucalyptus insulaires, la population des marsupiaux fut désormais endiguée par des campagnes de stérilisation, permettant de la réduire de moitié en 2010.
Dans cette région où la chaleur peut être accablante, de nombreux animaux surgissent avec la fraîcheur du soir. Kangourous et wallabies en particulier se déplacent fréquemment au crépuscule, et requièrent une grande vigilance de la part des conducteurs. Ainsi sur le chemin de retour vers le port, plusieurs femelles talonnées de leur petit traversent nonchalamment la route. Heureusement quelques coups de klaxon les font déguerpir sans demander leur reste.
Alors que l’heure du départ approche, nous craignons de manquer les échidnés dans leur milieu naturel. La chance nous sourit toutefois au retour de notre ultime randonnée : un individu s’exhibe enfin, pillant en série les fourmilières de son long nez. Malencontreusement il nous entend au cours de notre approche et essaye de se dissimuler entre deux buissons – assez piteusement il faut l’avouer, son derrière dépassant grossièrement des fourrés. Ses sens semblent atrophiés car il reprend sa route après quelques instants de silence, alors que nous ne nous sommes guère éloignés. Cette espèce est la seule survivante de l’ordre des monotrèmes avec l’ornithorynque, que nous n’avons malheureusement pas eu la veine d’observer. Les monotrèmes ont la particularité de posséder un cloaque (orifice à la fois génital, urinaire, fécal et de ponte), de pondre des œufs et d’allaiter leurs petits. Je suis impressionnée de découvrir que cela ne les rend schizophréniques.
Le parc Flinders Chase qui couvre l’ouest de l’île abrite en plus d’une faune variée et maints sentiers de randonnées, plusieurs sites naturels de toute beauté. A son extrémité sud, l’arche Admirals et les rochers Remarkable en forment les attractions principales. Ces rochers constituent un inselberg : une « montagne-île » isolée issue de l’érosion des roches plus friables qui entouraient un bloc de roche dure, généralement granitique. Ces blocs de pierre ont été modelés par les éléments, produisant des formes variées et surprenantes.
Les oiseaux sont ici encore légion, les arbres étant envahis d’une profusion de perroquets qui pérorent en groupe et de cacatoès qui paradent de leur air inquisiteur.
Ces dernières explorations clôturent notre séjour dans l’Australie tempérée, extrêmement riche en faune et particulièrement en oiseaux. Bien que nous n’ayons que peu de photos de volatiles, ils sont omniprésents dans toutes ces régions et arborent fréquemment des couleurs criardes. La nature fascine par sa variété et sa richesse mais les contacts humains se sont malheureusement révélés rares et superficiels.
Album Top 100 Sydney Melbourne Great Ocean Road Limestone Coast
Merci de m’avoir fait revivre de beaux souvenirs de l’Australie avec ton excellente plume. Bravo pour les photos aussi !
Toujours aussi passionnant de vous suivre. Merci de nous faire découvrir cette terre d’Australie que nous ne connaissons pas encore.
Grand bravo également au photographe Fred – je suis fan !
Amicalement
Michèle et André