Album Arequipa Album Vallée de Colca
Arequipa
Au cours du voyage en bus de nuit, nous traversons encore de vastes étendues arides, parsemées d’oasis le long de rivières souvent moribondes descendant des Andes. Comme Lima et Nazca, Arequipa est un havre vert perdu au milieu du désert.
La vieille ville est construite en pierre de taille d’une roche volcanique blanche, appelée localement « sillar », et issue de carrières situées au pied de l’élégant volcan Misti. Cette technique de maçonnerie, qui résiste bien mieux aux séismes que les anciennes constructions en galets de la rivière, a été mise au point par les Espagnols. Cependant, cette roche étant très poreuse, elle a toujours été recouverte d’enduits protecteurs naturels colorés jusqu’au XXè siècle – principalement ocre, jaune ou indigo. Un maire a alors décidé d’interdire ces revêtements, révélant la couleur naturelle de la pierre et faisant naître le surnom d’Arequipa : la « Cité Blanche ».
De nombreuses et riches familles espagnoles s’étant installées dès le XVIè siècle dans cette ville prospérant sur le chemin des mines de Potosi, puis grâce à la manufacture de laine d’alpaga, hôtels particuliers et édifices religieux rivalisent de beauté par leurs imposantes portes et façades richement sculptées. Une fois de plus, les pragmatiques envahisseurs ont mélangé les ornements des cultures inca et chrétienne dans ces magnifiques frontons.
Notre première visite est dédiée à une crêperie située dans la cour de l’Alliance Française. Cela vous parait certainement très chauvin, mais à notre décharge les crêpes y sont faites avec la farine locale de cañihua, aux propriétés apparemment exceptionnelles (le petit encart sur le menu dit même qu’elle font partie du régime des spationautes depuis 1985) ! En tout cas elles s’avèrent très bonnes, et surtout nous avons une superbe surprise : il y a ce week-end un festival de littérature à Arequipa, et nous apercevons Mario Vargas Llosa dans la cour ! Sur le moment nous ne sommes pas complètement sûrs de notre coup, mais vu la déférence des gens qui lui parlent, cela me parait rapidement clair comme de l’eau de roche (je savais qu’il était né à Arequipa même s’il n’y vit plus) et nous en aurons la confirmation en cherchant des photos de lui sur internet.
La visite immanquable d’Arequipa est sans conteste celle du couvent Santa-Catalina de Siena, plus grand couvent du monde, fondé en 1579. Agrandi au cours des siècles pour atteindre plus de vingt hectares, il abrite notamment 3 cloîtres et 6 rues où les religieuses vivaient recluses. A l’époque, les jeunes filles (par tradition, généralement les cadettes de la famille) y rentrent vers 12 ans pour faire leur noviciat, pendant lequel elles ne rencontrent personne d’autre que leur préceptrice, la servante qui leur apporte les repas et la mère supérieure (elles ne se voient même pas entre elles, sauf dans la chapelle où elles n’ont pas le droit de communiquer). Après ces quatre années très sévères, elles peuvent devenir nonnes – généralement leurs familles ne leur donnent pas le choix. La dot nécessaire pour rejoindre ce couvent étant considérable, seules les familles très riches y mettent leurs enfants.
La vie de religieuse est beaucoup plus douce que le noviciat : les nonnes achètent de petits appartements indépendants dont la taille varie avec la fortune, meublés avec richesse, et engagent leur propre servante qui s’occupe de toutes les corvées. Même si la vie recluse ne doit pas être drôle tous les jours – surtout quand on ne l’a pas choisie, ces femmes sont protégées, éduquées et échappent à un mariage forcé potentiellement bien plus terrible.
Cependant au début du XVIIè siècle, Sœur Ana de Los Angeles, religieuse par choix et même contre l’avis de sa famille, souhaite changer les traditions du couvent pour en faire un lieu de pénitence et non plus de plaisir. Ses interventions, évidemment loin d’être du goût de toutes ses congénères, lui valent trois tentatives d’assassinat par empoisonnement ! Elle est sauvée d’abord par un chien, puis un chat qui mangent sa pitance et en meurent ; puis sa main reste paralysée devant l’assiette toxique, ce que les croyants imaginent comme une intervention divine. Mais rien ne change dans le fonctionnement du couvent.
150 ans plus tard, le pape impose finalement un mode de vie ascétique, et les religieuses doivent quitter leurs beaux appartements et leurs servantes, s’atteler elles-mêmes aux tâches ménagères par rotation, manger au réfectoire et dormir en dortoir. La vie devient soudainement beaucoup moins agréable !
Le monastère entretient toujours ses enduits chaleureux sur les murs intérieurs (ils doivent être refaits chaque année), laissant imaginer à quoi la ville devait ressembler il y a quelques siècles. C’est un vrai plaisir de se promener le long de ces jolies ruelles dans lesquelles on remonte le temps, alors que les 17 dernières religieuses vivent toujours cachées dans un petit bâtiment moderne à ses côtés.
Dans un autre monastère de la ville, nous avons l’occasion de découvrir une improbable et imposante crèche-valise que l’on peut donc transporter (à plusieurs) !
Comme à beaucoup d’endroits, les plus beaux édifices de la ville ont été rachetés par les banques, qui ont au moins permis leur conservation, et dans lesquels on peut même parfois se promener. Au détour d’une visite dans un hôtel particulier ayant conservé son ameublement de l’époque coloniale, nous rencontrons une Vierge et son petit Jésus fort effrayants.
L’église de la Compañía vaut surtout le détour pour sa crèche agrémentée de cochons d’inde, ses magnifiques cloîtres abritant bars et boutiques, et la chapelle San Ignacio, remarquablement décorées de peintures originales du XVIIè siècle, représentant des motifs floraux et animaux tropicaux. A ce jour, les pigments utilisés pour ces fresques n’ont pas été identifiés et impressionnent par leur tenue.
Le musée Santuarios Andinos expose la momie d’une jeune fille inca, « Juanita », découverte en 1995 à près de 6000 mètres d’altitude, à la cime du volcan Ampato. A partir de l’étude de 18 momies d’enfants incas retrouvées sur des sommets d’Amérique du Sud, voici la théorie développée par les archéologues. Vraisemblablement offerte aux dieux pour conjurer les éruptions, Juanita doit avant tout effectuer un pèlerinage éprouvant : tous les enfants destinés aux sacrifices étant élevés à Cusco, la jeune fille, accompagnée de prêtres, doit marcher plusieurs mois avant d’atteindre ce volcan du sud du Pérou. L’habillement, mais surtout le chaussage des incas – très rudimentaire, ont certainement transformé en calvaire l’ascension de ce sommet, qui s’est avérée difficile encore pour l’équipe d’archéologues entrainés, partie en 1995 à la recherche des vestiges de cette ancienne expédition. Les chamans et la jeune fille doivent rester plusieurs jours au sommet du volcan le temps de préparer et d’accomplir la cérémonie ; le froid fait partie des souffrances infligées par les dieux. Juanita est apparemment morte d’un coup de massue après avoir été légèrement droguée. En 1995, la momie a pu être découverte grâce à l’éruption d’un volcan voisin de l’Ampato : le glacier de ce dernier a fondu, révélant son trésor. On suppose que le même phénomène est survenu au moment du sacrifice, permettant l’accès à des cavités où déposer la momie. Elle aurait ensuite été prise par le retour du glacier, qui l’a conservée en excellent état pendant plusieurs siècles, entourée de riches tissus et artefacts destinés aux dieux. On peut désormais l’observer dans son caisson de verre où elle est toujours prisonnière des glaces à -20°C.
Après avoir tenté à Lima le bistrot de Gastón Acurio, grand chef péruvien, proposant les meilleurs hamburgers de ma courte liste, nous essayons à Arequipa son restaurant Chicha. On s’y partage une excellente soupe aux écrevisses et un tiradito de truite, sorte de ceviche où les oignons sont remplacés par une délicieuse et délicate sauce au « leche de tigre de rocoto », à base de citron et poivron. Je me promets en sortant que j’irai dans son restaurant éponyme lors de notre prochain voyage au Pérou (que l’on n’avait pas choisi à cause des commentaires mitigés des Nord-Américains rencontrés aux Galapagos) !
Nous mangeons peu de pommes de terre à part en frites, dans ce pays qui en cultive cependant 4000 variétés, et dont les étalages de marché sont impressionnants !
La vallée de Colca
Nous partons ensuite pour 2 jours dans la Vallée de Colca, située à 3h30 de route au nord d’Arequipa (on ne parle pas en kilomètres – peu pertinents, mais en heure de trajets à cause de l’état incertain de certaines routes). A la sortie d’Arequipa, nous traversons Yura, déclarée « station balnéaire » mais accolée à une immense cimenterie digne de films de science-fiction ; ça n’est pas très alléchant !
C’est alors qu’un policier nous fait signe de nous arrêter sur le bord de la route. Il nous explique d’abord gentiment que les phares (codes minimum) sont obligatoires – ce dont on aurait dû se douter dans le désert ; et ensuite comment les mettre – ce qui est beaucoup plus surprenant ! Puis, tout aussi gracieusement, il sort son téléphone portable qu’il commence à tapoter. A l’écran s’affiche 650 : il nous annonce que l’amende pour cette infraction au code de la route coûte 650 sols péruviens, soit environ $200 ! Toujours sur le même ton, il nous confie que c’est le montant que l’on devrait payer à la Banque du Pérou ; mais bonne nouvelle, c’est moins cher sur place 😉 . Fred se demande alors comment entamer la négociation ou glisser le petit billet. Mais notre interlocuteur étant fort prévenant, il nous sort immédiatement de cet embarras : il efface le montant, nous tend son téléphone et nous demande notre prix ! Après nous être lancé quelques regards perplexes, Fred propose 100. Le policier demande dollars, mais bien entendu nous répondons sols ! Cela lui semble inconcevable… Sur un ton angélique, Fred explique (dans un espagnol soi-disant volontairement déplorable) que l’on serait ravi de remplir les papiers au commissariat. Notre ami part discuter avec son collègue deux minutes, puis revient en nous disant qu’il accepte… Nous voilà sauvés, mais sans aucune idée de ce que nous avons payé par rapport à la véritable amende ou si cela méritait tout simplement une contravention ! Nous en tirons cependant un nouvel adage : mieux vaut un ripou bienveillant qu’un ripou menaçant.
Plus en avant dans le désert, nous apercevons un train de vigognes, ainsi que des troupeaux de lamas et alpagas. Les infâmes animaux traversent la route ou paissent sur ses bords sans vergogne, nous regardant souvent d’un air un peu hautain.
A notre arrivée dans le petit village de Yanque, nous partons découvrir la campagne environnante à pied et partons du mauvais côté de la vallée. Après avoir demandé notre chemin plusieurs fois, nous atteignons finalement les bains d’eau chaude avec le coucher du soleil, désormais débarrassés des touristes !
L’observation du vol du condor constitue l’attraction principale de cette région en dehors des paysages grandioses. On nous a prévenu qu’ils sont de sortie entre 8h et 8h30, donc nous nous levons dès potron minette pour aller l’observer. Nous suivons les conseils du Routard et nous installons au mirador de Tapay où nous sommes seuls (tout le monde s’agglutine à Cruz del Condor), et descendons un peu sur le bord de la montagne. Le condor se révèle fort ponctuel, et il ne cesse de nous passer sous le nez de 8h05 à 8h25 pour disparaitre à nouveau (tellement sous le nez que Fred a raté pas mal de photos car il dépassait de l’objectif avec le zoom) !
Après avoir assisté à son spectacle, nous partons vers l’ouest découvrir plus profondément les gorges. Le cañon de Colca est le deuxième plus profond au monde (le premier se situe également au Pérou), mais sa largeur et ses cultures en terrasse lui donnent une allure de vaste vallée encaissée.
Le lieu-dit de « l’amphithéâtre » nous éblouit particulièrement, avec ses étages réguliers et sa grande variation de teintes vertes. Cependant nous avons une surprise au détour de la route ; un pan de montagne éboulée en bloque totalement l’accès ! Nous rebroussons donc chemin et empruntons un autre pont pour explorer la rive nord, qui est l’occasion de croiser un perfide bébé alpaga.
A la fin de la piste, nous atteignons de grands escarpements encadrant les gorges, dans lesquelles ont été découvertes des momies installées dans de petites ouvertures à flanc de falaise. Sur le retour (nocturne), nous prenons en stop trois travailleurs avec leurs pelles : nous découvrons que l’un d’entre eux est fortement alcoolisé et s’endort dans la voiture, au grand ennui de ses compères qui n’avaient malheureusement pas d’autre choix pour le ramener à la maison, à quelques kilomètres de là ! Les sièges de la voiture de location sont heureusement sains et saufs, ce qui n’était pas gagné : n’ayant évidemment aucune idée d’où il était au réveil, l’enivré ne voulait pas se séparer de sa pelle et se débattait avec dans la voiture !
A l’hôtel, une chatte nous a adoptés, et devient fascinée par l’ordinateur. A chaque fois que l’on fait glisser une fenêtre, elle se précipite sur le côté, espérant pouvoir l’attraper ! En plus, elle ronronne comme un vieux moteur, ce qui nous amuse beaucoup.
Sur la route du retour, nous croisons moult vigognes ; Fred tente de les approcher légèrement pour les photographier (il est interdit de s’éloigner du bord de la route, et il s’est déjà fait reprendre une fois). Cela ne leur plait guère et l’une d’elle pousse un cri strident et angoissant pour se débarrasser du cabri fortement intimidé.
Bien que de la famille des camélidés comme les lamas et les alpagas, la vigogne n’est pas domestiquée et sa laine très fine (seule la soie est une fibre naturelle plus fine) est uniquement utilisée pour des vêtements de luxe.
Nous quittons ensuite le Pérou pour le Chili, repoussant à de futurs voyages la découverte de ses Andes et des hauteurs de la Bolivie. Fred ayant perdu le papier d’immigration remis à l’entrée du pays, nous prévoyons plus de temps pour passer la frontière. Le trajet est long : 7 heures de bus d’Arequipa à Tacna, suivies d’une heure trente de « collectivo », taxi à 5 passagers, avec lequel nous passons la frontière pour rejoindre Arica, où nous attend enfin un trajet de 9h en bus de nuit (le choix était encore pire en avion) ! Ce bus à destination de Calama, dans le Désert d’Atacama au nord du Chili, doit quitter la gare à 21h22. En faisant nos adieux à Arequipa à 10h, nous avons donc de la marge en cas de problème. Le passage à l’immigration péruvienne se passe sereinement, les formalités que Fred doit effectuer nous retardant seulement de quelques minutes, assorties à une amende raisonnable de… quatre euros. Cela prend légèrement plus de temps du côté chilien, où nous devons passer tous nos bagages aux rayons-X, mais notre seule remarque est un ricanement lié à l’horloge que l’on voit indiquer 20h au lieu de 18h, ce qui ne nous parait pas très professionnel ! Puis nous voilà repartis en voiture vers Arica, nous réjouissant que tout se soit bien passé et d’avoir deux heures pour diner tranquillement avant d’embarquer. C’est alors que l’horloge de la voiture accroche l’œil de Fred, avançant elle aussi de deux heures… Le doute s’insinue, confirmé par le chauffeur : il y a deux heures de décalage entre le Pérou et le Chili ! Chanceux comme des bossus (comme disent apparemment les Québécois) et grâce au papier perdu, nous arrivons juste à temps pour prendre notre bus… *(une conclusion s’impose : il faut toujours laisser à Fred les papiers importants)
* phrase ajoutée par Fred
Album Arequipa Album Vallée de Colca
Ça donne envie d aller observer le vol du condor depuis les sources d eau chaude !
Ca serait parfait comme programme mais ça n’avait pas l’air de fonctionner malheureusement !
Top vos articles et photos, ca donne effectivement envie !!
Et bien nous t’attendons Jérémy ! Tu as l’embarras du choix des destinations 🙂
Mamé & Papé,
Nous sommes certains que vous avez un avenir certain pour la documentation autant scripturale que
photographique. Vos mails certifient cela .Vous trouverez facilement à vous recaser plus tard.D’autant plus que les
commentaires sont bien fouillés et sont l’objet d’études et de recherches EXCELLENT TRAVAIL DE VOUS DEUX.
Merci beaucoup Papé et Mamé !
Holà, le Toup, les femmes et les enfants d’abord, je reste en bas afin de contrôler la situation…, c’est regrettable pour un ornitho car les condors sont magnifiques et très bien photographiés!
En effet, et les condors andins ne seront malheureusement pas faciles à observer en Nouvelle-Zélande !
J’en etais sûr, la preuve est lá sous nos yeux et pourtant nous nous obstinons á ne rien voir (Il n’est pire sourd que celui qui ne veut rien entendre….) les hypotheses les plus fantaisistes continuent de circuler quand il suffit de savoir que c’est dans cette région qu’est cultivé le canihua qui, je le confirme, est utilisé par les spationautes terriens , pour reconnaitre, que les signes de Nazca sont bien en en rapport avec les extra terrestres.
L’histoire des nonnes est par aileurs passionnante.
Bisous
Malheureusement on nous en a beaucoup promis des extraterrestres depuis Nazca, et on n’en a pas vu l’ombre d’un…
C’est merveilleux de vous suivre tout au long de votre route. Textes et photos sont d’une grande richesse et nous invitent dans ce fabuleux voyage.
Dans l’attente de vous retrouver dans votre prochaine étape.
Gros bisous à tous les deux
Merci Isa !
Merci Fred, je me sens moins seul maintenant!! Il m’est arrivé la même aventure avec le papier de l’immigration. Je pense que j’ai du le prendre pour un ticket de caisse ou une facture et je l’avais jeté…
Et bien ce n’est pas du joli…
Les couleurs ocrées sont vraiment splendides.
elles nous inondent d’une lumière chaleureuse avec laquelle le beau soleil normand ,
quoique très présent est loin de concourir.
El Condor Pasa me berce à nouveau.
L’hiver en devient une saison “génétiquement”modifiée,
bises
Voilà une bonne occasion de repasser Simon & Garfunkel !
Je vois que vous avez vu de vos yeux vu Hibernatus !! ….. ouais …. bof ….. la comparaison laisse un peu à desirer, d’accord..
Pas banal le couvent et ces couleurs !
Superbes toujours …… véritables gourmandises que vos reportages !!
Bises et pas d’impair avec le code de la route …..gare aux hommes de ……. loi !
Hibernatus m’avait l’air plus sage à Arequipa que le notre tout de même…
Vous vous rendez compte que vous avez regardé un condor volé à 8h00 du mat’!
Il y a 6 mois, je suis pas sûr que c’était le fait de voir un condor qui aurait été le + surprenant
C’est clair, un véritable exploit ! Mais si ça peut te rassurer, le réveil a été difficile (et Fred a quelque peu dépassé les limites de vitesse pour compenser le temps perdu après la sonnerie du réveil).
Magnifique, comme d’habitude. Quelle chance d’avoir observé un condor…
J’attend avec impatience la suite du reportage.
Bonne route!!!
Merci Dominique !
Y avait beaucoup de juifs à Arequipa?
Il m’a fallu quelques secondes pour comprendre mais je me suis bien marrée !
Sinon, question hyper primordiale pour l’avenir : tous les titres des articles finissent par “par Laure”. C’est prévu que Fred sorte sa plume (littéralement parlant) ?
Il en parle depuis longtemps mais les albums photo lui prennent tellement de temps à préparer et il me voit passer tellement de temps à écrire et relire ce que je fais qu’il n’est pas sûr d’avoir le temps et le courage. Il est cependant motivé pour écrire un article sur son appareil photo ! Un jour…
Vos photos sont superbes et nous replongent dans notre voyage de 2004.
Bonne continuation.
Merci beaucoup Dominique !